Je vous avez laissé la dernière fois sur l’arrêt de stim pour cause de recrutement merd*que. J’ai donc arrêté tout les traitements le 17 juin et attendu patiemment J1 pour savoir ce que ça pouvait donner pour le cycle d’août, celui qu’on avait décidé être le cycle de la FIV de la win (comment ça on décide pas ?…)
Le 29 juin les spottings débarquent. Me voilà donc à calculer à peu près 5 jours de spottings puis J1 vers le 3/4 juillet donc je vais commencer provames aux alentours du 28. Si ça fait comme la dernière fois m le J1 de la FIV devrait être vers le 01 août donc on a le temps de faire la stim et le transfert (optimisme on a dit) avant de partir en vacances le 24. C’est parfait on est pas obligé de reporté au cycle de septembre pour cause de départ à la montagne.
Oui mais rien ne se passe jamais comme prévu en PMA donc les spottings s’éternisent à 1 semaine… Puis plus rien. Argh ça me l’a déjà fait la pause avant le J1 mais ça décale tout et ça gêne pour la semaine programmée…
Je reprends un peu les calculs, est ce que je tente la programmation avec le dudu ? Ou bien je me dis que tant pis pour le cycle d’août, septembre c’est très bien aussi d’ailleurs Framboise est un bébé de septembre.
Arrive le 15 juillet. Toujours pas plus à l’horizon ça commence à me gaver. Je sais plus qu’envisager. Et puis depuis quelques jours il y a cette petite voix dans un coin de ma tête qui dit qu’il y avait quand même 1 follicule bien devant a la stim… Oui mais bon même sur des grosses ponctions j’en ai déjà eu à peine un mature. Je suis mauvaise pondeuse alors… Bon je craque et décide d’arrêter les nœuds au cerveau et j’achète un test. Je le ferai le lendemain en sortant de ma garde comme ça je pourrais siroter un cocktail à la paillote comme prévu le mardi soir.
Le mardi 16 au matin, je sors tranquillou de ma garde, je discute avec Chéri-chéri et Framboise avant qu’ils aillent à la crèche et je me décide à faire le test maintenant comme ça je serai fixée…
Je dégaine le bâtonnet de Claire et avant même la barre temoin… Un mega +.
J’en suis abassourdie. Je pleure, je sais plus rien. Comment c’est possible ?! (alors oui rassurez vous je sais comment on fait les bébés « naturels »). Je fais une PdS dans la foulée et les résultats sortent le soir : 4471…
Je sirote donc mon cocktail sans alcool avec grande joie.
Je programme une écho avec mon collègue gynéco. Il me propose de la faire le 19 pendant ma garde mais j’ai peur qu’il y ait pas encore de cœur et que ça me stresse plus qu’autre chose. On l’a programme donc le 26.
Le 26 c’était ce matin. Ma garde a été calme, je me change et je monte au cabinet. L’attente me semble durer une éternité. Mon collègue me demande si j’ai calculé le terme où on est mais en fait je peux pas vraiment, pour une fois je n’ai qu’une vague idée. C’est d’ailleurs très bizarre de pas savoir quand est ce que la grossesse a démarrée exactement… Arrive le moment M. Au début on voit pas l’embryon je flippe et puis d’un coup il est là. Un bel embryon de 6SA+4j avec une jolie vésicule vitelline et un battement de cœur qui fait battre le mien plus vite.
Je sais que rien n’est gagné et que 6SA+4 c’est encore petit mais je suis rassurée pour un petit moment.
On a programmé une autre écho vendredi 9 août et j’en mettrais sûrement une de plus avant la T1 début septembre. La grossesse arrêtée sans signe avant coureur ça me fait trop flipper.